Plantes et botanique

Famille des Asclepiadaceae

Famille des Asclepiadaceae

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Asclepiadaceae, R. Br

Familles inclusesStapeliaceae, Periplocaceae

Description

Distribution

Carte de repartition des Asclepiadaceae La famille est presque cosmopolite, mais reste principalement tropicale et subtropicale, avec un grand nombre de représentants en Amérique du sud et dans le sud de l'Afrique.

Appareil végétatif

Les Asclepiadaceae présentent des formes biologiques variées. C'est une famille de plantes herbacées, d’arbustes, de plantes grimpantes ligneuses ou plus exceptionellement de petits arbres caducs ou persistants. Quelques genres sont épiphytes (Dischidia d'Indo-Malaisie, avec notamment D. raffesiana possédant des feuilles renflées en forme d’outre constituant des réserves d’eau où plongent ses racines aériennes). De nombreux genres africains ont un port cactiforme ou clairement succulent. Elles renfermes presque toutes un latex blanc et laiteux.

Les feuilles sont habituellement opposées, ou verticillées, rarement alternes, simples et généralement entières. Chez certaines espèces succulentes, elles sont caduques ou réduites à l’état de traces. De minuscules stipules sont normalement présentes, tout comme des nectaires stipuliformes, situés le long de la ligne interpétiolaire ou à l'intérieur des axes. Les racines, souvent diffuses et fibreuses peuvent être caudiciformes. .

Anatomie

L'anatomie est identique à celle des Apocynaceae.

Reproduction

Les inflorescences, généralement axillaires, rarement terminales, sont des cymes ombelliformes ou racèmiformes, plus rarement paniculiformes, parfois réduites à des fleurs solitaires. Les bractées sont généralement réduites.

Les fleurs sont bisexuées, actinomorphes, exceptionellement légèrement zygomorphes.

Le calice possède 5 sépales à préfloraison imbriquée ou overte, libres ou soudés à la base, et possédant généralement un ou plusieurs nectaires à la base, sur leur face interne. La corolle est sympétale, rotacée, campanulée, urcéolée, funneliforme ou tubulaire, avec 5 lobes généralement contortés ou plus rarement valvaires.

Les 5 étamines, insérées à la base du tube corollaire, sont assez transformées. Les filets sont plats et connés, formant un tube, les anthères sont enlargies et aplaties, l'ensemble formant une structure unié aux stigmas, le gynostegium. Les anthères sont 2, rarement 4, loculaires, avec un connectif prolngé d'un appendice étroit, bien que parfois d'autres appendices dorsaux puissent être aussi présents. Le pollen est aggloméré en une masse cireuse (pollinie), ou plus rarement groupés en tetrades. Les pollinies sont généralement solitaires, ou groupées en paires attachées par une structure dédiée, le translateur. Une couronne interne est souvent présente, d'originaire corollaire ou androeciale, de taille et de forme diverse, formant parfois une structure très élaborée.

Le gynécée, supère ou semi-infère, est composé de 2 carpelles libres. Les nombreux ovules sont anatropes, pendants, et imbriqués sur des plactenas marginaux ou submarginaux. Les styles sont distincts, mais unis juste sous la tête stigmatique. Le stigmate est pelté et étendu, formant une structure pentagonale plate, convexe, mamillée ou déprimée.

Ainsi, la fleur des Asclepiadaceae est similaire à celles des Apocynaceae, mais l’évolution du gynostège se poursuit ici. Les grains de pollen s’agglutinent, le rapprochement des étamines s’accentue : leurs filets se soudent fréquemment et les cinq anthères s’appliquent étroitement sur les styles dont le bourrelet stigmatique, primitivement rond, devient pentagonal. 
Asclepiadaceae fleur Coupe d'une fleur d'Asclepias et son translateur
ov, ovaire ; f, tube formé par laspoudure des filets des étamines ; p, pollinies ; st, stigmate ; an, anthères ; g, cornet staminal ; cn, couronne formée par les cornets staminaux ; r, rétinacle
Parallèlement, les modalités de la pollinisation croisée par les insectes atteignent un rare degré de perfectionnement, comparable à celui des Orchidaceae. Chez les espèces les moins évoluées (Periploca), les grains de pollen se groupent en tétrades. Ces dernières tombent dans cinq cavités en forme de cuillère, creusées aux angles du bourrelet stigmatique. Lisses à la partie supérieure, ces cavités sécrètent à leur base des substances visqueuses qui agglomèrent le pollen et facilitent son transport par les insectes, qui, dérapant sur la surface lisse du stigmate, enfoncent leurs pattes dans ces cavités et accrochent la masse pollinique gluante. Chaque cavité recueille ainsi le pollen des deux loges qui lui font face, appartenant chacune à une étamine différente. Chez les espèces évoluées (Vincetoxicum), le pollen de chacune des loges est aggloméré en une seule masse, une pollinie. De plus, à chaque angle supérieur du bourrelet stigmatique, la cavité, réduite à une double glande visqueuse, appelée parfois corpuscules ou rétinacles, différencie deux diverticules visqueux ou caudicules joignant les deux pollinies les plus proches. L'ensemble formé par les deux pollinies, la double glande visqueuse et les deux caudicules s’accroche facilement aux pattes des insectes et assure au mieux la pollinisation croisée. Il s'agit d’un translateur très comparable à celui observé chez les orchidées, faisant remarquer le caractère extrêmement évolué de la famille. La pollinisation directe est impossible, il y a d’ailleurs souvent protandrie. Chez les espèces surevoluées (Asclepias), où la surface du plateau stigmatique est très importante, formant une véritable aire d’atterrissage pour les insectes, un dispositif supplémentaire attire les insectes : chaque filet staminal porte, vers l’extérieur, un cornet pétaloïde au centre duquel s’élève un appendice cornu. L’ensemble prend l’aspect d’une corolle supplémentaire.
Asclepiadaceae fleur evolution L'evolution des structures florales chez les Asclepiadaceae
Le fruit est une paire de follicules, dont souvent un seul se développe entièrement. Ces fllicules sont généralement ovoides à fusiformes, parfois renflés, avec un exocarpe lisse ou muni de protubérances, d'ailes ou d'anneaux, et ont une déhiscence ventrale. Les graines sont généralement plates, ovales à oblongues, et portent un toupet de poils longs et soyeux ; elles sont albuminées et l’embryon est droit.

Classification et phylogénie

Les Asclepiadaceae sont très proches des Apocynaceae. Plus exactement, elles se situent dans leur continuité phylétique : elles en diffèrent par une androcée très spécialisée, et par un système de transfert du pollen, le translateur, ainsi que par la présence d’un gynostème.

On distingue trois sous-familles. Les Periplocoideae ont un pollen granuleux en tétrade, tandis que les Secaonoideae et les Asclepiadoideae ont un pollen aggloméré en pollinies. Cette dernière sous famille comporte trois tribus : les Asclepiadeae, les Tylophoreae, contenant la plupart des genres succulents et les Gonolobeae.

Periplocoideae   Anthères tetraloculaires, pollen en tétrade massives  
  Periploceae 53 genres d'Afrique, et plus secondairement d'Asie, du sud de l'Australie et d'Europe méridionale  
Secamonoideae   Anthères tetraloculaires, pollen en pollinies adhérentes au translateur  
  Secamoneae 5 genres d'Afrique et d'Australie  
Asclepiadoideae   Anthères biloculaires, pollen en pollinies  
  Asclepiadeae 120 genres cosmopolites  
  Marsdenieae 60 genres d'Afrique, d'Europe, d'Australie, du Pacifique et d'Amérique centrale  
  Stapelieae 42 genres d'Afrique, d'Asie et d'Australie  

Intérets

Comme chez les Apocynaceae, certaines espèces (Calotropis, Asclepias) peuvent fournir une sorte de caoutchouc. Le latex des Asclepiadaceae est toutefois moins riche en glucosides toxiques que celui des Apocynaceae. Plusieurs genres et espèces sont cultivés comme plantes d’ornement dans les régions chaudes, par exemple Asclepias, Hoya carnosa, Stephanotis floribunda et plusieurs genres succulents comme Stapelia, Huernia, Caralluma et Ceropegia. Dans certaines régions, comme dans le sud-est des Etats-Unis, les toupets de poils sont utilisés comme duvet de qualité inférieure et plusieurs espèces sont traditionnellement considérées par les populations indiennes locales comme possédant des propriétés médicinales émétiques et purgatives. 

Les genres de la famille

Aucun élément ne correspond aux critères sélectionnés

Absolmsia
Adelostemma
Amblyopetalum
Anatropanthus
Anisopus
Anisotoma
Anomotassa
Araujia
Asclepias
Aspidoglossum
Astephanus
Asterostemma
Atherandra
Atherolepis
Australluma
Baeolepis
Ballyanthus
Barjonia
Baroniella
Baseonema
Batesanthus
Baynesia
Belostemma
Biondia
Blepharodon
Blyttia
Brachystelma
Buckollia
Calciphila
Calotropis
Calyptranthera
Campestigma
Campestigma
Camptocarpus
Caralluma
Ceropegia
Chlorocyathus
Chthamalia
Cibirhiza
Cionura
Conomitra
Cordylogyne
Corollonema
Cosmostigma
Cryptolepis
Cryptostegia
Cyathostelma
Cynanchum
Cyprinia
Dactylostelma
Dalzielia
Decalepis
Decanema
Desmidorchis
Dictyanthus
Diplolepis
Diplostigma
Dischidanthus
Dischidia
Ditassa
Dittoceras
Dolichopetalum
Dregea
Duvalia
Duvaliandra
Echidnopsis
Ectadium
Edithcolea
Emicocarpus
Emplectanthus
Epistemma
Eustegia
Fanninia
Finlaysonia
Fischeria
Fockea
Frerea
Funastrum
Genianthus
Glossonema
Glossostelma
Gomphocarpus
Gongronema
Gonioanthelma
Goniostemma
Gonocrypta
Gonolobus
Graphistemma
Gunnessia
Gymnanthera
Gymnema
Gymnemopsis
Harmandiella
Hemidesmus
Hemipogon
Heterostemma
Holostemma
Hoodia
Hoya
Huernia
Hypolobus
Ibatia
Ischnostemma
Jasminanthes
Jobinia
Kanahia
Kerbera
Labidostelma
Larryleachia
Lavrania
Leichardtia
Leptadenia
Liedea
Lygisma
Macroditassa
Macroscepis
Mangenotia
Manothrix
Margaretta
Marsdenia
Matelea
Melinia
Merrillanthus
Metaplexis
Metastelma
Micholitzea
Microdactylon
Microloma
Miraglossum
Mitostigma
Mondia
Monolluma
Morrenia
Myriopteron
Nautonia
Neoschumannia
Nephradenia
Notechidnopsis
Odontanthera
Oncinema
Oncostemma
Ophionella
Orbea
Orthanthera
Orthosia
Oxypetalum
Oxystelma
Pachycarpus
Pachycymbium
Parapodium
Parquetina
Pectinaria
Pentacyphus
Pentarrhinum
Pentasachme
Pentastelma
Pentatropis
Pentopetia
Peplonia
Pergularia
Periglossum
Periploca
Petalostelma
Petopentia
Pherotrichis
Philibertia
Phyllanthera
Piaranthus
Pleurostelma
Polystemma
Prosthecidiscus
Pseudolithos
Quaqua
Quisumbingia
Raphionacme
Raphistemma
Rhyncharrhena
Rhyssolobium
Rhyssostelma
Rhytidocaulon
Richtersveldia
Riocreuxia
Rojasia
Sacleuxia
Sarcolobus
Sarcorrhiza
Sarcostemma
Schistogyne
Schistonema
Schizoglossum
Schizostephanus
Schlechterella
Schubertia
Secamone
Secamonopsis
Seutera
Sichuania
Sisyranthus
Solenostemma
Sphaerocodon
Spirella
Stapelia
Stapelianthus
Stapeliopsis
Stathmostelma
Steleostemma
Stelmacrypton
Stenomeria
Stenostelma
Stephanotis
Stigmatorhynchus
Streptocaulon
Tacazzea
Tassadia
Tavaresia
Telectadium
Telminostelma
Telosma
Tenaris
Tetraphysa
Toxocarpus
Trichocaulon
Trichosacme
Trichosandra
Tridentea
Tromotriche
Tweedia
Tylophora
Tylophoropsis
Vincetoxicopsis
Vincetoxicum
Vohemaria
Whitesloanea
Widgrenia
Woodia
Xysmalobium
Zygostelma
Adenolisianthus