Famille des Polygonaceae
Genres
0 connus
0 décrits
taux : 0 %
Espèces
0 connues
0 décrites
taux : 0 %
Polygonaceae, Jussieu
Familles inclusesCoccolobaceae, Eriogonaceae, Rumicaceae
Description
Distribution

Appareil végétatif
Ce sont sont des herbes vivaces, bisannuelles ou annuelles, des lianes, des arbustes ou de petits arbres plus ou moins persistants. Les formes ligneuses sont, pour la plupart, confinées à l'Amérique tropicale. Les Calligonum des déserts nord-tropicaux de l'Ancien Monde ont un port éphédroïde ; plusieurs autres genres sont xérophytiques. Cependant, l'adaptation écologique peut être variée et, dans un même genre, la gamme d'habitats des espèces composantes être très large : sites marécageux, étangs, rivages maritimes, champs, lieux pierreux et secs, par exemple.
La polycarpie est de règle, mais certaines espèces d'Eriogonum sont monocarpiques.
Les racines sont fibreuses, rarement tubéreuses.
La tige est caractérisée par la présence d'un ochrea, constitué par les stipules concrescentes formant un manchon plus ou moins scarieux au-dessus de l'insertion pétiolaire. La présence de l'ochrea n'est pas générale ; il manque dans une des sous-famille, celle des Eriogonoideae, sauf chez quelques espèces de Chorizanthe sud-américaines, où elle est rudimentaire (J. L. Reveal 1978). L'ochréa a été diversement interpretée : comme une extension de la base soudée des pétioles, comme stipules connées ou comme un stipule axillaire hyperdeveloppé (S. A. Graham and C. E. Wood Jr. 1965).
Les feuilles sont alternes, parfois groupées en rosette basale, rarement opposées ou verticillées, entières ou plus ou moins découpées ou palmatilobées (Rheum). Chez les Muehlenbeckia, elles sont réduites à des écailles, et des cladodes aplatis et rubanés les suppléent dans leur fonction. L'hétérophyllie existe chez certains polygonum.
La polycarpie est de règle, mais certaines espèces d'Eriogonum sont monocarpiques.
Les racines sont fibreuses, rarement tubéreuses.
La tige est caractérisée par la présence d'un ochrea, constitué par les stipules concrescentes formant un manchon plus ou moins scarieux au-dessus de l'insertion pétiolaire. La présence de l'ochrea n'est pas générale ; il manque dans une des sous-famille, celle des Eriogonoideae, sauf chez quelques espèces de Chorizanthe sud-américaines, où elle est rudimentaire (J. L. Reveal 1978). L'ochréa a été diversement interpretée : comme une extension de la base soudée des pétioles, comme stipules connées ou comme un stipule axillaire hyperdeveloppé (S. A. Graham and C. E. Wood Jr. 1965).
Les feuilles sont alternes, parfois groupées en rosette basale, rarement opposées ou verticillées, entières ou plus ou moins découpées ou palmatilobées (Rheum). Chez les Muehlenbeckia, elles sont réduites à des écailles, et des cladodes aplatis et rubanés les suppléent dans leur fonction. L'hétérophyllie existe chez certains polygonum.
Anatomie
L'anatomie des Polygonaceae montre un épiderme situé à une profondeur variable sous-épidermique ou péricyclique. Les fibres péricycliques sont disposées en paquets ou formant un anneau continu. Les poils tecteurs sont rares et unicellulaires. Les poils sécréteurs sont plus fréquents, à tête uni- ou bicellulaire (Polygonum, Rheum, Rumex). Parfois, on trouve des cellules à résine (quelques Polygonum), des cellules ramifiées à tanin (Polygonum), des cellules à glucosides anthraquinoniques (Rheum). Les anomalies de structure ne sont pas rares. Les tiges présentent fréquemment des anomalies de l'appareil conducteur : faisceaux surnuméraires corticaux (Calligonum), péricycliques (Antigonum), périmedullaires à orientation inverse (Rumex crispus, Rumex patienta, Rheum ribes), périmedullaires concentriques à liber interne (formations étoilées du rhizome de Rheum officinale). Les plantes sont riches en acide oxalique. Des composés anthracéniques et des flavonosides (rutine) ont été trouvés chez plusieurs espèces.
Reproduction
Les fleurs sont ordinairement groupées en inflorescences axillaires ou terminales, qui peuvent être des épis, des grappes, des cymes di- ou trichotomiquement ramifiées, des panicules ou des pseudo-capitules. Chez les Eriogonoideae, elles sont enveloppées par un involucre de 2-10 bractées scarieuses ou membraneuses formant une collerette. Ces bractées sont absentes chez les Polygonoideae, où elles sont remplacées par des bractéoles soudées en un tube, organe parfois nommé ochréole. Le pédicelle peut etre présent ou non, mais il est accrescent et articulé chez Brunnichia.
Les fleurs, actinomorphes, sont généralement bisexuées, mais peuvent être unisexuées dans certains cas où la olygamie est bien plus fréquente que la dioecie ou la monécie.
Le perianthe, persistant, est constitué de 2-6 tépales libres ou connés proximalement et formant alors un tube, généralement bisériés, sépaloides ou pétaloides, rarement coriaces (Lastarriae), ailé (Fallopia, Polygonum). Il est campanulé à urcéolé, parfois membraneux (Brunnichia, Emex, charnu (Coccoloba, Muehlenbeckia), et développe parfois des tubercules à sa base (Rumex). Les nectaires ont présents sous forme de disque à la base de l'ovaire, ou sous forme de glandes isolées à la base des filets staminaux.
Les étamines sont au nombre de 1, 3, 6 ou 9, rarement plus nombreuses. Les staminodes sont rares. Les filets sont libres ou connés à la base, et forment dans certains cas un tube staminal, ils sont quelquefois connés à la base du périanthe. Les anthères sont biloculaires et à dehiscence longitudinale.
L'ovaire est supère et uniloculaire, constitué de 2 (quelques Polygonum, Oxyria), 3 ou 4 carpelles (Calligonum), libres ou soudés à la base. L'ovule unique, bitegumenté, est orthotrope, plus rarement anatrope , et la placentation est basale ou centrale et libre. Les 1-4 styles sont libres ou soués à la base, et chez certaines espèces de Fagopyrum et de Polygonum, il y a une heterostylie.
La fleur des Polygonaceae est donc fondamentalement trimère, cyclique, hermaphrodite, est comparable à celle d'une Liliopside. Chez Pterostegia, sa formule florale est la suivante : (3+3) T + (3+3) E + 3C. À partir de ce schéma central, et bien que la famille soit homogène, comme cela est démontré par la structure anatomique très uniforme des fleurs, des variations notables s'observent ; les unes allant vers le maintien de la trimèrie mais avec des réductions ou des dédoublements d'organes, en particulier de l'androcée, les autres tendant à la spiralisation des pièces et à un passage à la pentamérie. C'est ainsi que, chez les Rheum, le cycle externe d'étamines se dédouble ; chez plusieurs Rumex, il se dédouble également mais l'interne avorte ; chez Koenigia, l'androcée ne comporte plus que 3 étamines.
Le type floral spiralé dérive du précédent. Le périanthe devient pentamère et l'androcée de 5-10 étamines présente des avortements ou des fusions variant en nombre et en situation. Les fleurs sont alors soit à un seul cycle d'étamines épipétales (5T + 5E + 3C : Polygonum aviculare) qui parfois se dédouble (5T + (5+5)E + 3C) ; soit à deux cycles pentamères, l'un épisépale, l'autre épipétale (5T + (5+5)E + 3C), dans ce cas, les étamines internes sont nectarifères ou remplacées par des nectaires, comme par exemple chez Fagopyrum esculentum : 5T + 5E + 1-3E + 1-4n + 3C) ; soit enfin polystaminées par dédoublement d'un androcée simple.
Si l'autofécondation est la règle chez plusieurs espèces (Polygonum aviculare), la pollinisation croisée paraît plus fréquente. Elle est alors entomophile, les fleurs étant nectarifères et colorées, ou anémophile (Rumex), les fleurs étant petites, ternes, sans nectar ni parfum mais à étamines et stigmates développés. Certains Polygonum ont des fleurs cléistogames. Des Emex ont deux types de fleurs : souterraines et aériennes.
La prospection cytologique très poussée, accompagnée de l'étude approfondie des caractères morphologiques et palynologiques, a permis de préciser le statut de nombreux genres complexes qui ont été démembrés en genres affines plus circonscrits. La polyploïdie et l'aneuploïdie ont joué un rôle important conduisant à une spéciation active. Leur rôle évolutif est manifeste quand l'on considère, par exemple, le genre collectif Rumex qui a été par certains découpé en quatre genres distincts : les uns dioïques ou polygamodioïques, les autres hermaphrodites. Allo-et autopolyploïdie sont intervenues dans cette diversification. Des chromosomes sexuels ont été découverts chez plusieurs espèces avec intervention de deux mécanismes différents de répartition des sexes : l'un comporte un fort élément mâle, actif même chez des octoploïdes ; l'autre correspond à une balance entre autosomes et hétérosomes. L'apomixie a été trouvée chez Atraphaxis et la parthénocarpie chez Muehlenbeckia.
Le fruit est un akène bi- ou trigone ou lenticulaire, parfois ailé, entouré de pièces tépalaires persistantes. L'accrescence touche les tépales internes et/ou externes. Chez certains Polygonum, il y a heterocarpie. Le fruit est charnu chez les Coccoloba. La graine renferme un albumen abondant, amylacé, ruminé (Coccoloba, Antigonon) ou non. L'embryon est droit ou courbe.
La dispersion des fruits par le vent résulte de la présence de bractées ailées (Pterostegia), d'un périanthe (Triplaris, Brunnichia) ou de carpelles ailés (Calligonum). La zoochorie intervient aussi grâce à des bractées épineuses (Centrostegia) à un tube périanthaire charnu (Muehlenbeckia), à un périanthe (Emex) ou à des carpelles charnus (Harpagocarpus). Chez Coccoloba, le tube perianthaire charnu est adapté à la dissemination par les oiseaux.
Les fleurs, actinomorphes, sont généralement bisexuées, mais peuvent être unisexuées dans certains cas où la olygamie est bien plus fréquente que la dioecie ou la monécie.
Le perianthe, persistant, est constitué de 2-6 tépales libres ou connés proximalement et formant alors un tube, généralement bisériés, sépaloides ou pétaloides, rarement coriaces (Lastarriae), ailé (Fallopia, Polygonum). Il est campanulé à urcéolé, parfois membraneux (Brunnichia, Emex, charnu (Coccoloba, Muehlenbeckia), et développe parfois des tubercules à sa base (Rumex). Les nectaires ont présents sous forme de disque à la base de l'ovaire, ou sous forme de glandes isolées à la base des filets staminaux.
Les étamines sont au nombre de 1, 3, 6 ou 9, rarement plus nombreuses. Les staminodes sont rares. Les filets sont libres ou connés à la base, et forment dans certains cas un tube staminal, ils sont quelquefois connés à la base du périanthe. Les anthères sont biloculaires et à dehiscence longitudinale.
L'ovaire est supère et uniloculaire, constitué de 2 (quelques Polygonum, Oxyria), 3 ou 4 carpelles (Calligonum), libres ou soudés à la base. L'ovule unique, bitegumenté, est orthotrope, plus rarement anatrope , et la placentation est basale ou centrale et libre. Les 1-4 styles sont libres ou soués à la base, et chez certaines espèces de Fagopyrum et de Polygonum, il y a une heterostylie.
La fleur des Polygonaceae est donc fondamentalement trimère, cyclique, hermaphrodite, est comparable à celle d'une Liliopside. Chez Pterostegia, sa formule florale est la suivante : (3+3) T + (3+3) E + 3C. À partir de ce schéma central, et bien que la famille soit homogène, comme cela est démontré par la structure anatomique très uniforme des fleurs, des variations notables s'observent ; les unes allant vers le maintien de la trimèrie mais avec des réductions ou des dédoublements d'organes, en particulier de l'androcée, les autres tendant à la spiralisation des pièces et à un passage à la pentamérie. C'est ainsi que, chez les Rheum, le cycle externe d'étamines se dédouble ; chez plusieurs Rumex, il se dédouble également mais l'interne avorte ; chez Koenigia, l'androcée ne comporte plus que 3 étamines.
Le type floral spiralé dérive du précédent. Le périanthe devient pentamère et l'androcée de 5-10 étamines présente des avortements ou des fusions variant en nombre et en situation. Les fleurs sont alors soit à un seul cycle d'étamines épipétales (5T + 5E + 3C : Polygonum aviculare) qui parfois se dédouble (5T + (5+5)E + 3C) ; soit à deux cycles pentamères, l'un épisépale, l'autre épipétale (5T + (5+5)E + 3C), dans ce cas, les étamines internes sont nectarifères ou remplacées par des nectaires, comme par exemple chez Fagopyrum esculentum : 5T + 5E + 1-3E + 1-4n + 3C) ; soit enfin polystaminées par dédoublement d'un androcée simple.
Si l'autofécondation est la règle chez plusieurs espèces (Polygonum aviculare), la pollinisation croisée paraît plus fréquente. Elle est alors entomophile, les fleurs étant nectarifères et colorées, ou anémophile (Rumex), les fleurs étant petites, ternes, sans nectar ni parfum mais à étamines et stigmates développés. Certains Polygonum ont des fleurs cléistogames. Des Emex ont deux types de fleurs : souterraines et aériennes.
La prospection cytologique très poussée, accompagnée de l'étude approfondie des caractères morphologiques et palynologiques, a permis de préciser le statut de nombreux genres complexes qui ont été démembrés en genres affines plus circonscrits. La polyploïdie et l'aneuploïdie ont joué un rôle important conduisant à une spéciation active. Leur rôle évolutif est manifeste quand l'on considère, par exemple, le genre collectif Rumex qui a été par certains découpé en quatre genres distincts : les uns dioïques ou polygamodioïques, les autres hermaphrodites. Allo-et autopolyploïdie sont intervenues dans cette diversification. Des chromosomes sexuels ont été découverts chez plusieurs espèces avec intervention de deux mécanismes différents de répartition des sexes : l'un comporte un fort élément mâle, actif même chez des octoploïdes ; l'autre correspond à une balance entre autosomes et hétérosomes. L'apomixie a été trouvée chez Atraphaxis et la parthénocarpie chez Muehlenbeckia.
Le fruit est un akène bi- ou trigone ou lenticulaire, parfois ailé, entouré de pièces tépalaires persistantes. L'accrescence touche les tépales internes et/ou externes. Chez certains Polygonum, il y a heterocarpie. Le fruit est charnu chez les Coccoloba. La graine renferme un albumen abondant, amylacé, ruminé (Coccoloba, Antigonon) ou non. L'embryon est droit ou courbe.
La dispersion des fruits par le vent résulte de la présence de bractées ailées (Pterostegia), d'un périanthe (Triplaris, Brunnichia) ou de carpelles ailés (Calligonum). La zoochorie intervient aussi grâce à des bractées épineuses (Centrostegia) à un tube périanthaire charnu (Muehlenbeckia), à un périanthe (Emex) ou à des carpelles charnus (Harpagocarpus). Chez Coccoloba, le tube perianthaire charnu est adapté à la dissemination par les oiseaux.
Classification et phylogénie
Les Polygonaceae sont une famille encore peu évoluée. On y trouve certains caractères monocotyloïdes : l'ochréa d'origine ligulaire, le pollen lisse et la racine principale avortant souvent. L'origine monophylétique de la famille est confirmée par des études moleculaires (M. W. Chase et al. 1993; P. Cuénoud et al. 2002; A. S. Lamb Frye et K. A. Kron 2003).
La famille est, semble-t-il, relativement récente. Des restes fossiles sont connus dans tout l'Éocène, et ont été retrouvés dans les ambres de la Baltique. Les éléments les plus archaïques seraient arbustifs à fleurs cycliques et trimères(R. A. Laubengayer 1937). À partir de ce type, par un jeu complexe de dédoublements, de fusions, d'avortements sont nés d'autres types floraux. Mais des études plus récentes concluent à l'ancienneté des fleurs pentamères (A. S. Lamb Frye et K. A. Kron, 2003). Ces études ont aussi confirmé ces résultats par l'étude du bois et du port végétatif.
L'appréciation des affinités diverge suivant les auteurs. Pour L. Emberger, des liens étroits unissent Polygonales et Urticales ; il les classe dans le même phylum. Toutefois, il ne leur dénie pas des affinités avec les Caryophyllales, avec qui elles ont des caractères communs tels que la persistance du périgone, la similitude du plan floral, les anomalies vasculaires. Pour J. Hutchinson, Polygonales et Urticales ne paraissent voisines que par convergence. Cet auteur pense, comme A. Gundersen et A. Takhtajan, que Polygonales et Caryophyllales dérivent d'un ancêtre commun. M. C. Leredde admet cette hypothèse ainsi que G. Roberty et S. Vautier. Enfin, des études moléculaires et d'autres portant sur l'anatomie du bois raproche les Polygonaceae des Plumbaginacee (S. Carlquist 2003).
Les Polygonaceae ont été divisées en un nombre variable de sous-familles (S. A. Graham and C. E. Wood Jr. 1965; K. Haraldson 1978; J. Brandbyge 1993), mais deux d'entre elles sont constantes : les Eriogonoideae et les Polygonoideae. Des études portant sur le gene chloroplastidien rbcL ont suggéré que si la premiere était monophylétique, la seconde était paraphylétique. Ici, cinq sous-familles définies par la structure des fleurs et le port.
La sous-famille des Triplarioideae groupe des espèces à port arborescent, et à fleurs trimères cycliques.
La sous-famille des Ruminicioideae rassemble des genres au port herbacé, et aux fleurs trimères cycliques : Rumex, aux fleurs verdâtres, rougeâtres ou jaunâtres, originaires des régions tempérées de l'hémisphère nord ; Rheum, herbes vigoureuses à grandes feuilles, originaires de Sibérie et de l'est de l'Asie ; Koenigia...
La sous-famille des Eriogonoideae rassemble des genres au port herbacé, aux tiges dépourvues d'ochréa, et aux fleurs trimères cycliques : Calligonum, arbustes xérophytes ressemblant à des genets, originaires d'Asie centrale ; Podosterus, arbuste épineux mexicain à fleurs roses, parfois cultivé en serre chaude ; Eriogonum, herbes annuelles ou vivaces et sous-arbrisseaux originaires des régions chaudes et sèches de l'ouest de l'Amérique du nord, de nombreuses espèces sont laineuses et possèdent de petites grappes de fleurs blanches.
La sous-famille des Coccoloboideae groupe des genres au port arborescent, aux fleurs pentamères spiralées, et à l'albumen ruminé : Coccoloba, arbres, arbustes et plantes grimpantes tropicaux ; Muehlenbeckia, plantes grimpantes ou ligneuses natives de l'hemisphère sud...
La sous-famille des Polygonoideae rassemble des genres au port herbacé, et aux fleurs pentamères spiralées : Brunnichia, plantes grimpantes à feuilles caduques ; Polygonum, herbes vigoureuses et envahissantes, vivaces, avec quelques espèces ligneuses grimpantes, aux fleurs souvent roses ou blanches pollinisées par les insectes ; Fagopyrum, herbes annuelles ou vivaces, aux tiges souvent succulentes, originaires des régions tempérées d'Eurasie ; Atraphaxis, genre arbustif des régions semi-désertiques des régions du sud-est de l'Eurasie centrale...
La délimitation des genre est source de nombreuses discussions, particulierement concernant le genre Polygonum.
La famille est, semble-t-il, relativement récente. Des restes fossiles sont connus dans tout l'Éocène, et ont été retrouvés dans les ambres de la Baltique. Les éléments les plus archaïques seraient arbustifs à fleurs cycliques et trimères(R. A. Laubengayer 1937). À partir de ce type, par un jeu complexe de dédoublements, de fusions, d'avortements sont nés d'autres types floraux. Mais des études plus récentes concluent à l'ancienneté des fleurs pentamères (A. S. Lamb Frye et K. A. Kron, 2003). Ces études ont aussi confirmé ces résultats par l'étude du bois et du port végétatif.
L'appréciation des affinités diverge suivant les auteurs. Pour L. Emberger, des liens étroits unissent Polygonales et Urticales ; il les classe dans le même phylum. Toutefois, il ne leur dénie pas des affinités avec les Caryophyllales, avec qui elles ont des caractères communs tels que la persistance du périgone, la similitude du plan floral, les anomalies vasculaires. Pour J. Hutchinson, Polygonales et Urticales ne paraissent voisines que par convergence. Cet auteur pense, comme A. Gundersen et A. Takhtajan, que Polygonales et Caryophyllales dérivent d'un ancêtre commun. M. C. Leredde admet cette hypothèse ainsi que G. Roberty et S. Vautier. Enfin, des études moléculaires et d'autres portant sur l'anatomie du bois raproche les Polygonaceae des Plumbaginacee (S. Carlquist 2003).
Les Polygonaceae ont été divisées en un nombre variable de sous-familles (S. A. Graham and C. E. Wood Jr. 1965; K. Haraldson 1978; J. Brandbyge 1993), mais deux d'entre elles sont constantes : les Eriogonoideae et les Polygonoideae. Des études portant sur le gene chloroplastidien rbcL ont suggéré que si la premiere était monophylétique, la seconde était paraphylétique. Ici, cinq sous-familles définies par la structure des fleurs et le port.
La sous-famille des Triplarioideae groupe des espèces à port arborescent, et à fleurs trimères cycliques.
La sous-famille des Ruminicioideae rassemble des genres au port herbacé, et aux fleurs trimères cycliques : Rumex, aux fleurs verdâtres, rougeâtres ou jaunâtres, originaires des régions tempérées de l'hémisphère nord ; Rheum, herbes vigoureuses à grandes feuilles, originaires de Sibérie et de l'est de l'Asie ; Koenigia...
La sous-famille des Eriogonoideae rassemble des genres au port herbacé, aux tiges dépourvues d'ochréa, et aux fleurs trimères cycliques : Calligonum, arbustes xérophytes ressemblant à des genets, originaires d'Asie centrale ; Podosterus, arbuste épineux mexicain à fleurs roses, parfois cultivé en serre chaude ; Eriogonum, herbes annuelles ou vivaces et sous-arbrisseaux originaires des régions chaudes et sèches de l'ouest de l'Amérique du nord, de nombreuses espèces sont laineuses et possèdent de petites grappes de fleurs blanches.
La sous-famille des Coccoloboideae groupe des genres au port arborescent, aux fleurs pentamères spiralées, et à l'albumen ruminé : Coccoloba, arbres, arbustes et plantes grimpantes tropicaux ; Muehlenbeckia, plantes grimpantes ou ligneuses natives de l'hemisphère sud...
La sous-famille des Polygonoideae rassemble des genres au port herbacé, et aux fleurs pentamères spiralées : Brunnichia, plantes grimpantes à feuilles caduques ; Polygonum, herbes vigoureuses et envahissantes, vivaces, avec quelques espèces ligneuses grimpantes, aux fleurs souvent roses ou blanches pollinisées par les insectes ; Fagopyrum, herbes annuelles ou vivaces, aux tiges souvent succulentes, originaires des régions tempérées d'Eurasie ; Atraphaxis, genre arbustif des régions semi-désertiques des régions du sud-est de l'Eurasie centrale...
La délimitation des genre est source de nombreuses discussions, particulierement concernant le genre Polygonum.
Intérets
Beaucoup de Polygonaceae sont des rudérales ou de mauvaises herbes plus gênantes qu'utiles. Cependant, plusieurs servent à des titres divers : alimentaire, ornemental, pharmaceutique. Le sarrasin, ou blé noir (Fagopyrum esculentum), aux feuilles cordées sagittées est une plante annuelle dont les fruits fournissent une farine. Plante des régions pauvres et froides, à sols granitiques ou siliceux, sa culture est en recul ; originaire d'Asie centrale, elle contient de la rutine, des pigments flavoniques et de la fagopyrine, substance fluorescente agissant comme photosensibilisateur.
Les Rumex comprennent les patiences (R. obtusifolia, R. patientia, etc.) à feuilles sans auricules, aux racines contenant des glucosides anthraquinoniques et les oseilles aux feuilles auriculées ou sagittées, renfermant de l'oxalate de potassium et de l'acide oxalique ; des variétés potagères ont été sélectionnées à partir du R. acetosa.
Les Rheum, ou rhubarbes, d'origine asiatique, sont des géophytes qui, à chaque printemps, émettent un bouquet de grandes feuilles d'où émergent des hampes florales dépassant deux mètres de haut. Les rhubarbes se classent en deux groupes : les rhubarbes alimentaires (Rh. compactum, Rh. undulatum), dont les pétioles charnus et jeunes sont consommés en compotes, en confitures ; l'ingestion des feuilles produit des empoisonnements mortels du fait d'anthraquinones toxiques ; et les rhubarbes médicinales, employées en médecine humaine (Rh. officinale, Rh. palmatum) ou vétérinaire (Rh. rhaponticum, Rh. emodi). Des souches radicantes tubérisées, on extrait une drogue ; celle-ci renferme des glucosides, des émodines, de l'acide chrysophanique, des tannoïdes, de la rhéine, des oxyanthroquinones. À faibles doses, elle est stomachique et tonique ; à doses plus élevées, elle est laxative ; au-delà, elle devient purgative et enfin toxique. Le Rheum palmatum était déjà utilisé en Chine 3000 ans avant J.-C.
Les Polygonum groupent de nombreuses espèces communes en Europe : renouées, bistortes, persicaires dont certaines ont des rhizomes astringents. Ils renferment des tannins, de l'émodine à l'état libre ou sous forme d'oside. P. viviparum donne naissance à des bulbilles disséminées par les oiseaux : des fleurs sexuées et vivipares se trouvent dans la même inflorescence. P. tinctorium de Chine fournit un indigo. P. baldschuanicum, dit voile de la mariée, est une liane horticole.
Coccoloba uvifera, ou raisinier, petit arbre à bois dur quasi incorruptible, croît sur les plages d'Amérique tropicale. Aux Antilles, on consomme ses fruits rafraîchissants et antidysentériques. Antigonon leptopus, la liane corail, est une plante ornementale appréciée.
Les Rumex comprennent les patiences (R. obtusifolia, R. patientia, etc.) à feuilles sans auricules, aux racines contenant des glucosides anthraquinoniques et les oseilles aux feuilles auriculées ou sagittées, renfermant de l'oxalate de potassium et de l'acide oxalique ; des variétés potagères ont été sélectionnées à partir du R. acetosa.
Les Rheum, ou rhubarbes, d'origine asiatique, sont des géophytes qui, à chaque printemps, émettent un bouquet de grandes feuilles d'où émergent des hampes florales dépassant deux mètres de haut. Les rhubarbes se classent en deux groupes : les rhubarbes alimentaires (Rh. compactum, Rh. undulatum), dont les pétioles charnus et jeunes sont consommés en compotes, en confitures ; l'ingestion des feuilles produit des empoisonnements mortels du fait d'anthraquinones toxiques ; et les rhubarbes médicinales, employées en médecine humaine (Rh. officinale, Rh. palmatum) ou vétérinaire (Rh. rhaponticum, Rh. emodi). Des souches radicantes tubérisées, on extrait une drogue ; celle-ci renferme des glucosides, des émodines, de l'acide chrysophanique, des tannoïdes, de la rhéine, des oxyanthroquinones. À faibles doses, elle est stomachique et tonique ; à doses plus élevées, elle est laxative ; au-delà, elle devient purgative et enfin toxique. Le Rheum palmatum était déjà utilisé en Chine 3000 ans avant J.-C.
Les Polygonum groupent de nombreuses espèces communes en Europe : renouées, bistortes, persicaires dont certaines ont des rhizomes astringents. Ils renferment des tannins, de l'émodine à l'état libre ou sous forme d'oside. P. viviparum donne naissance à des bulbilles disséminées par les oiseaux : des fleurs sexuées et vivipares se trouvent dans la même inflorescence. P. tinctorium de Chine fournit un indigo. P. baldschuanicum, dit voile de la mariée, est une liane horticole.
Coccoloba uvifera, ou raisinier, petit arbre à bois dur quasi incorruptible, croît sur les plages d'Amérique tropicale. Aux Antilles, on consomme ses fruits rafraîchissants et antidysentériques. Antigonon leptopus, la liane corail, est une plante ornementale appréciée.
Les genres de la famille
Aucun élément ne correspond aux critères sélectionnés
Harfordia
Johanneshowellia
Leptogonum
Les espèces de la famille
- ACANTHOSCYPHUS
- Acanthoscyphus parishii
- ACONOGONUM
- Aconogonum alaskanum
- Aconogonum alpinum
- Aconogonum coriarium
- Aconogonum davisiae
- Aconogonum molle
- Aconogonum phytolaccifolium
- Aconogonum rumicifolium
- Aconogonum tortuosum
- AFROBRUNNICHIA
- Afrobrunnichia erecta
- ANTENORON
- Antenoron fiiforme
- Antenoron virginianum
- ANTIGONON
- Antigonon guatemalense
- Antigonon leptopus
- ARISTOCAPSA
- Aristocapsa insignis
- ATRAPHAXIS
- Atraphaxis billardierii
- Atraphaxis bracteata
- Atraphaxis canescens
- Atraphaxis compacta
- Atraphaxis decipiens
- Atraphaxis frutescens
- Atraphaxis irtyschensis
- Atraphaxis laetivirens
- Atraphaxis manshurica
- Atraphaxis muschketowii
- Atraphaxis pungens
- Atraphaxis pyrifolia
- Atraphaxis spinosa
- Atraphaxis virgata
- BRUNNICHIA
- Brunnichia ovata
- CALLIGONUM
- Calligonum alashanicum
- Calligonum aphyllum
- Calligonum arborescens
- Calligonum calliphysa
- Calligonum caput-medusae
- Calligonum chinense
- Calligonum colubrinum
- Calligonum comosum
- Calligonum cordatum
- Calligonum crinitum
- Calligonum densum
- Calligonum ebinuricum
- Calligonum gobicum
- Calligonum jeminaicum
- Calligonum klementzii
- Calligonum korlaense
- Calligonum leucocladum
- Calligonum mongolicum
- Calligonum polygonoides
- Calligonum pumilum
- Calligonum roborowskii
- Calligonum rubicundum
- Calligonum squarrosum
- Calligonum tetrapterum
- Calligonum trifarium
- Calligonum yengisaricum
- Calligonum zaidamense
- CENTROSTEGIA
- Centrostegia thurberi
- CHORIZANTHE
- Chorizanthe angustifolia
- Chorizanthe biloba
- Chorizanthe blakleyi
- Chorizanthe brevicornu
- Chorizanthe breweri
- Chorizanthe clevelandii
- Chorizanthe commisuralis
- Chorizanthe corrugata
- Chorizanthe cuspidata
- Chorizanthe diffusa
- Chorizanthe douglasii
- Chorizanthe fimbriata
- Chorizanthe howellii
- Chorizanthe leptotheca
- Chorizanthe membranacea
- Chorizanthe obovata
- Chorizanthe orcuttiana
- Chorizanthe palmeri
- Chorizanthe parryi
- Chorizanthe polygonoides
- Chorizanthe procumbens
- Chorizanthe pungens
- Chorizanthe rectispina
- Chorizanthe rigida
- Chorizanthe robusta
- Chorizanthe spinosa
- Chorizanthe staticoides
- Chorizanthe stellulata
- Chorizanthe uniaristata
- Chorizanthe valida
- Chorizanthe ventricosa
- Chorizanthe watsonii
- Chorizanthe wheeleri
- Chorizanthe xanti
- COCCOLOBA
- Coccoloba acuminata
- Coccoloba ascendens
- Coccoloba barbeyana
- Coccoloba belizensis
- Coccoloba brasiliensis
- Coccoloba caracasana
- Coccoloba caravellae
- Coccoloba cozumelensis
- Coccoloba diversifolia
- Coccoloba dussii
- Coccoloba excelsa
- Coccoloba floribunda
- Coccoloba gracilis
- Coccoloba guanacastensis
- Coccoloba krugii
- Coccoloba lindaviana
- Coccoloba mollis
- Coccoloba mosenii
- Coccoloba nicaraguensis
- Coccoloba nutans
- Coccoloba padiformis
- Coccoloba peruviana
- Coccoloba pubescens
- Coccoloba punctata
- Coccoloba ruiziana
- Coccoloba sphaerococca
- Coccoloba swartzii
- Coccoloba tuerckheimii
- Coccoloba uvifera
- Coccoloba venosa
- Coccoloba wercklei
- Coccoloba williamsii
- DEDECKERA
- Dedeckera eurekensis
- DODECAHEMA
- Dodecahema leptoceras
- EMEX
- Emex australis
- Emex spinosa
- ERIOGONUM
- Eriogonum abertianum
- Eriogonum acaule
- Eriogonum alatum
- Eriogonum aliquantum
- Eriogonum allenii
- Eriogonum alpinum
- Eriogonum ammophilum
- Eriogonum ampulaceum
- Eriogonum androsaceum
- Eriogonum anemophilum
- Eriogonum angulosum
- Eriogonum annuum
- Eriogonum apiculatum
- Eriogonum apricum
- Eriogonum arborescens
- Eriogonum arcuatum
- Eriogonum aretioides
- Eriogonum argillosum
- Eriogonum argyrophyllum
- Eriogonum arizonicum
- Eriogonum artificis
- Eriogonum atrorubens
- Eriogonum baileyi
- Eriogonum batemannii
- Eriogonum bicolor
- Eriogonum bifurcatum
- Eriogonum brachyanthum
- Eriogonum brachypodum
- Eriogonum brandegeei
- Eriogonum breedlovei
- Eriogonum brevicaule
- Eriogonum butterworthianum
- Eriogonum caespitosum
- Eriogonum capillare
- Eriogonum cernuum
- Eriogonum chrysops
- Eriogonum cinereum
- Eriogonum cithariforme
- Eriogonum clavatum
- Eriogonum clavellatum
- Eriogonum codium
- Eriogonum collinum
- Eriogonum coloradense
- Eriogonum compositum
- Eriogonum concinnum
- Eriogonum congdonii
- Eriogonum contiguum
- Eriogonum contortum
- Eriogonum correllii
- Eriogonum corymbosum
- Eriogonum covilleanum
- Eriogonum crocatum
- Eriogonum cronquistii
- Eriogonum crosbyae
- Eriogonum cusickii
- FAGOPYRUM
- Fagopyrum caudatum
- Fagopyrum dibotrys
- Fagopyrum esculentum
- Fagopyrum gilesii
- Fagopyrum gracilipes
- Fagopyrum leptopodum
- Fagopyrum lineare
- Fagopyrum statice
- Fagopyrum tataricum
- Fagopyrum urophyllum
- FALLOPIA
- Fallopia aubertii
- Fallopia baldschuanica
- Fallopia cilinodis
- Fallopia convolvulus
- Fallopia cynanchoides
- Fallopia dentatoalata
- Fallopia denticulata
- Fallopia dumetorum
- Fallopia forbesii
- Fallopia japonica
- Fallopia multiflora
- Fallopia sachalinensis
- Fallopia scandens
- GILMANNIA
- Gilmannia luteola
- GOODMANIA
- Goodmania luteola
- HOLLISTERIA
- Hollisteria lanata
- HOMALOCLADIUM
- Homalocladium platycladum
- JOHANNESHOWIELLA
- Johanneshowiella crateriorum
- Johanneshowiella puberula
- KNORRINGIA
- Knorringia sibirica
- KOENIGIA
- Koenigia delicatula
- Koenigia islandica
- Koenigia nepalensis
- Koenigia nummularifolia
- KYPHOCARPA
- Kyphocarpa angustifolia
- LASTARRAEA
- Lastarraea coriacea
- MUCRONEA
- Mucronea californica
- Mucronea perfoliata
- MUEHLENBECKIA
- Muehlenbeckia adpressa
- Muehlenbeckia astonii
- Muehlenbeckia australis
- Muehlenbeckia axillaris
- Muehlenbeckia complexa
- Muehlenbeckia costata
- Muehlenbeckia cunninghamii
- Muehlenbeckia diclina
- Muehlenbeckia ephedroides
- Muehlenbeckia florulenta
- Muehlenbeckia fruticulosa
- Muehlenbeckia gracillima
- Muehlenbeckia hastulata
- Muehlenbeckia horrida
- Muehlenbeckia monticola
- Muehlenbeckia nummularia
- Muehlenbeckia peruviana
- Muehlenbeckia rhyticarya
- Muehlenbeckia sagittifolia
- Muehlenbeckia tamnifolia
- Muehlenbeckia tiliifolia
- Muehlenbeckia tuggeranong
- Muehlenbeckia volcanica
- NEMACAULIS
- Nemacaulis denudata
- NEOMILLSPAUGHIA
- Neomillspaughia paniculata
- OXYGONUM
- Oxygonum altissimum
- Oxygonum atriplicifolium
- Oxygonum dregeanum
- Oxygonum hastatum
- Oxygonum sinuatum
- Oxygonum thulinianum
- Oxygonum tristachyum
- OXYRIA
- Oxyria digyna
- Oxyria sinensis
- OXYTHECA
- Oxytheca dendroidea
- Oxytheca perfoliata
- Oxytheca watsonii
- PARAPTEROPYRUM
- Parapteropyrum tibeticum
- PODOPTERUS
- Podopterus mexicanus
- POLYGONELLA
- Polygonella americana
- Polygonella articulata
- Polygonella basiramia
- Polygonella ciliata
- Polygonella fimbriata
- Polygonella gracilis
- Polygonella macrophylla
- Polygonella myriophylla
- Polygonella parksii
- Polygonella polygama
- Polygonella robusta
- POLYGONUM
- Polygonum acerosum
- Polygonum acetosum
- Polygonum achoreum
- Polygonum acuminatum
- Polygonum affine
- Polygonum afganicum
- Polygonum ajanense
- Polygonum alopecuroides
- Polygonum alpinum
- Polygonum amphibium
- Polygonum amplexicaule
- Polygonum angustifolium
- Polygonum arenastrum
- Polygonum argyrocoelon
- Polygonum arifolium
- Polygonum assamicum
- Polygonum attenuatum
- Polygonum austiniae
- Polygonum aviculare
- Polygonum barbatum
- Polygonum bellardii
- Polygonum benguetense
- Polygonum biaristatum
- Polygonum biconvexum
- Polygonum bicorne
- Polygonum bidwelliae
- Polygonum bistorta
- Polygonum bistortioides
- Polygonum bolanderi
- Polygonum bungeanum
- Polygonum californicum
- Polygonum campanulatum
- Polygonum capitatum
- Polygonum careyi
- Polygonum cascadense
- Polygonum cashmiriense
- Polygonum cathayanum
- Polygonum chinense
- Polygonum cognatum
- Polygonum coriaceum
- Polygonum coriarium
- Polygonum criopolitanum
- Polygonum cyanandrum
- Polygonum darrisii
- Polygonum decipiens
- Polygonum delicatulum
- Polygonum dichotomum
- Polygonum dissitiflorum
- Polygonum divaricatum
- Polygonum douglasii
- Polygonum effusum
- Polygonum elatius
- Polygonum ellipticum
- Polygonum emodi
- Polygonum engelmannii
- Polygonum equisetiforme
- Polygonum erectum
- Polygonum ferrugineum
- Polygonum fertile
- Polygonum filicaule
- Polygonum filiforme
- Polygonum foliosum
- Polygonum forrestii
- Polygonum fowleri
- Polygonum galapagense
- Polygonum glabrum
- Polygonum glaciale
- Polygonum glaucum
- Polygonum griffithii
- Polygonum hastatosagittatum
- Polygonum heterosepalum
- Polygonum hickmannii
- Polygonum hirsutum
- Polygonum hispidum
- Polygonum honanense
- Polygonum hookeri
- Polygonum huananense
- Polygonum humifusum
- Polygonum humile
- Polygonum hydropiper
- Polygonum hydropiperoides
- Polygonum intramongolicum
- Polygonum japonicum
- Polygonum jucundum
- Polygonum kawagoeanum
- Polygonum lacerum
- Polygonum lanatum
- Polygonum lanigerum
- Polygonum lapathifolium
- Polygonum lichiangense
- Polygonum limicola
- Polygonum limosum
- Polygonum longisetum
- Polygonum maackianum
- Polygonum macrophyllum
- Polygonum majus
- Polygonum manshuriense
- Polygonum marinense
- Polygonum maritimum
- Polygonum meisnerianum
- Polygonum mexicanum
- Polygonum microcephalum
- Polygonum milletii
- Polygonum minimum
- Polygonum minus
- Polygonum mirajabii
- Polygonum mite
- Polygonum molle
- Polygonum molliforme
- Polygonum muricatum
- Polygonum nepalense
- Polygonum nuttallii
- Polygonum ochotense
- Polygonum ocreatum
- Polygonum olivascens
- Polygonum orientale
- Polygonum oxyspermum
- Polygonum pacificum
- Polygonum paleaceum
- Polygonum palmatum
- Polygonum paralimicola
- Polygonum paronychia
- Polygonum paronychioides
- Polygonum parryi
- Polygonum patulum
- Polygonum pennsylvanianum
- Polygonum perfoliatum
- Polygonum perpusillum
- Polygonum persicaria
- Polygonum peruvianum
- Polygonum pinetorum
- Polygonum platyphyllum
- Polygonum plebeium
- Polygonum plumosum
- Polygonum poiretii
- Polygonum polycnemoides
- Polygonum polygaloides
- Polygonum polystachyum
- Polygonum popovii
- Polygonum posumbu
- Polygonum praetermissum
- Polygonum prostratum
- Polygonum pubescens
- Polygonum pulchrum
- Polygonum punctatum
- Polygonum purpureonervosum
- Polygonum ramossissimum
- Polygonum rigidum
- Polygonum robertii
- Polygonum robustius
- Polygonum romanum
- Polygonum rottboellioides
- Polygonum roylei
- Polygonum runcinatum
- Polygonum rurivagum
- Polygonum sagittatum
- Polygonum salicifolium
- Polygonum salicornioides
- Polygonum sarobiense
- Polygonum sawatchense
- Polygonum schischkinii
- Polygonum scoparium
- Polygonum segetum
- Polygonum senegalense
- Polygonum sentivosum
- Polygonum setaceum
- Polygonum shastense
- Polygonum sibiricum
- Polygonum sinomontanum
- Polygonum sinuatum
- Polygonum songaricum
- Polygonum sparsipilosum
- Polygonum spergulariiforme
- Polygonum stagninum
- Polygonum striatulum
- Polygonum strigosum
- Polygonum strindbergii
- Polygonum subscaposum
- Polygonum subsessilis
- Polygonum suffultoides
- Polygonum suffultum
- Polygonum taquetii
- Polygonum tenellum
- Polygonum tenue
- Polygonum thunbergii
- Polygonum thymifolium
- Polygonum tibeticum
- Polygonum tinctorium
- Polygonum tomentosum
- Polygonum tortuosum
- Polygonum umbrosum
- Polygonum undulatum
- Polygonum utahense
- Polygonum vacciniifolium
- Polygonum viscoferum
- Polygonum viscosum
- Polygonum viviparum
- Polygonum wallichii
- Polygonum zambesicum
- PTEROPYRUM
- Pteropyrum aucheri
- Pteropyrum olivieri
- Pteropyrum scoparium
- PTEROSTEGIA
- Pterostegia drymarioides
- PTEROXYGONUM
- Pteroxygonum giraldii
- RHEUM
- Rheum acuminatum
- Rheum alexandrae
- Rheum altaicum
- Rheum australe
- Rheum compactum
- Rheum delavayi
- Rheum forrestii
- Rheum glabricaule
- Rheum globulosum
- Rheum hotaoense
- Rheum inopinatum
- Rheum kialense
- Rheum laciniatum
- Rheum lhasaense
- Rheum likiangense
- Rheum maculatum
- Rheum moorcroftianum
- Rheum nanum
- Rheum nobile
- Rheum officinale
- Rheum palmatum
- Rheum przewalskyi
- Rheum pumilum
- Rheum racemiferum
- Rheum reticulatum
- Rheum rhabarbatum
- Rheum rhizostachyum
- Rheum rhomboideum
- Rheum ribes
- Rheum spiciforme
- Rheum subacaule
- Rheum sublanceolatum
- Rheum tanguticum
- Rheum tataricum
- Rheum thibeticum
- Rheum uninerve
- Rheum webbianum
- Rheum wittrockii
- Rheum yunnanense
- RUBRIVENA
- Rubrivena polystachya
- RUMEX
- Rumex abyssinicus
- Rumex acetosa
- Rumex acetosella
- Rumex albescens
- Rumex alpinus
- Rumex altissimus
- Rumex alveolatus
- Rumex amurensis
- Rumex angulatus
- Rumex aquaticus
- Rumex aquitanicus
- Rumex arcticus
- Rumex arcuato-ramosus
- Rumex arifolius
- Rumex azoricus
- Rumex bequaertii
- Rumex beringensis
- Rumex bidens
- Rumex britannica
- Rumex brownii
- Rumex bucephalophorus
- Rumex californicus
- Rumex chalepensis
- Rumex chrysocarpus
- Rumex confertus
- Rumex conglomeratus
- Rumex cordatus
- Rumex costaricensis
- Rumex crassus
- Rumex crispellus
- Rumex crispissimus
- Rumex crispus
- Rumex cristatus
- Rumex crystallinus
- Rumex cuneifolius
- Rumex densiflorus
- Rumex dentatus
- Rumex dumosus
- Rumex ellipticus
- Rumex fascicularis
- Rumex flexuosus
- Rumex floridanus
- Rumex fructescens
- Rumex fueginus
- Rumex giganteus
- Rumex gmelinii
- Rumex graminifolius
- Rumex hastatulus
- Rumex hastatus
- Rumex hesperius
- Rumex hibernicus
- Rumex hydrolapathum
- Rumex hymenosepalus
- Rumex induratus
- Rumex intermedius
- Rumex japonicus
- Rumex kerneri
- Rumex krausei
- Rumex lacustris
- Rumex lanceolatus
- Rumex lapponicus
- Rumex lativalvis
- Rumex limoniastrum
- Rumex longifolius
- Rumex magellanicus
- Rumex maritimus
- Rumex marschallianus
- Rumex mexicanus
- Rumex microcarpus
- Rumex neglectus
- Rumex nematopodus
- Rumex nepalensis
- Rumex obovatus
- Rumex obtusifolius
- Rumex occidentalis
- Rumex orthoneurus
- Rumex pallidus
- Rumex palustris
- Rumex panjabensis
- Rumex papillaris
- Rumex paraguayensis
- Rumex patientia
- Rumex paucifolius
- Rumex paulsenianus
- Rumex persicarioides
- Rumex peruanus
- Rumex popovii
- Rumex praecox
- Rumex pseudonatronalis
- Rumex pulcher
- Rumex pycnanthus
- Rumex roseus
- Rumex rupestris
- Rumex sagittatus
- Rumex salicifolius
- Rumex sanguineus
- Rumex scutatus
- Rumex sibiricus
- Rumex similans
- Rumex skottsbergii
- Rumex spiralis
- Rumex stenoglottis
- Rumex stenophyllus
- Rumex steudelii
- Rumex subarcticus
- Rumex suffruticosus
- Rumex tenax
- Rumex tenuifolius
- Rumex thianschanicus
- Rumex thyrsiflorus
- Rumex tomentellus
- Rumex transitorius
- Rumex triangulivalvis
- Rumex trisetifer
- Rumex utahensis
- Rumex venosus
- Rumex verticillatus
- Rumex vesicarius
- Rumex violascens
- Rumex woodii
- Rumex yungnigensis
- RUPRECHTIA
- Ruprechtia apetala
- Ruprechtia costata
- Ruprechtia cumingii
- Ruprechtia fusca
- Ruprechtia jamesonii
- Ruprechtia laxiflora
- SIDOTHECA
- Sidotheca caryophylloides
- Sidotheca emarginata
- Sidotheca trilobata
- STENOGONUM
- Stenogonum flexum
- Stenogonum salsuginosum
- SYMMERIA
- Symmeria paniculata
- SYSTENOTHECA
- Systenotheca votriedei
- TRIPLARIS
- Triplaris auriculata
- Triplaris caracasana
- Triplaris cumingiana
- Triplaris fulva
- Triplaris melaenodendron
- Triplaris pavonii
- Triplaris peruviana
- Triplaris poeppigiana
- Triplaris punctata
- Triplaris surinamensis